Lorsque après un long délai le St. Père s'attendait à voir stipuler un Concordat,
qui aurait réglé d'une manière certaine et permanente toutes les affaires des Catholiques
dans les Etats de Sa Majesté, et qui, vu la sagesse et l'esprit de modération du Cabinet
prussien, aurait servi de modèle à d'autres Concordats à faire avec d'autres souverains
acatholiques, il a été proposé à Sa Sainteté un simple arrangement diocésain, dirigé sans
doute à l'établissement solide du culte catholique dans le Royaume de Prusse, mais qui ne
peut présenter ses avantages à l'Eglise catholique, que l'on peut attendre d'un Concordat,
le S. Père se confiant aux dispositions favorables de S. M. envers les sujets
catholiques et à son amour pour l'ordre et pour la justice, n'a pas insisté à ce qu'il
s'était proposé, et s'est prêté aux vues de S. M. sur la nature de l'arrangement à
faire.
Empfohlene Zitierweise
Consalvi, Ercole an Hardenberg, Karl August Fürst von vom 11. Oktober 1820, Anlage, in: 'Kritische Online-Edition der Nuntiaturberichte Eugenio Pacellis (1917-1929)', Dokument Nr. 16588, URL: www.pacelli-edition.de/Dokument/16588. Letzter Zugriff am: 24.11.2024.