Dokument-Nr. 17001

Aide-Mémoire, vor dem 08. Februar 1923

La persécution de l'Église catholique en Russie est de plus en plus sensible. Le Gouvernement des Sovjets a promulgué une loi par laquelle toutes les Eglises ainsi que les bâtiments, qui les entourent (évêchés, curés etc.) deviennent la propriété de l'Etat. Les fidèles donc, qui veulent profiter des bienfaits du culte, doivent se constituer en société enregistrée et reconnue par le Gouvernement des Sovjets et conclure avec celui-ci un contrat de fermage pour pouvoir user des bâtiments en question. Le résultat de cette mesure fut d'un côté l'occupation par les organes du Gouvernement Soviétique de tous les bâtiments, qui furent destinés par celui-ci a diverses usages, qui souvent ne répondent pas au respect, dû aux bâtiments consacrés par leur destination antérieure, soit la clôture des églises dans les paroisses, dont les fideles se refusèrent à conclure des contrats avec le Gouvernement, conformément aux désirs et aux instructions du Saint Siège. C'est ainsi, que furent clôses entre autres toutes les Églises catholiques de Petrograd en nombre de 10. Les fidèles de cette ville, appartenant a diverses nationalités et a différentes classes de la société se trouvèrent de ce fait privés de toute cérémonie du culte; cette mesure suscita un grand mécontentement, notamment parmi la population ouvrière de religion catholique. Les efforts et les protestations de celle-ci ne réussirent pourtant pas à changer la décision du Gouvernement soviétique.
Les autre persécutions auxquelles sont sujets les prêtres catholiques consistent en des actes fréquents de violences évidentes de la part des autorités soviétiques. Ainsi ces autorités
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tentent à forcer les prêtres catholiques à donner le mariage à des personnes, qui ne peuvent être considérées comme libres, étant donné, qu'elles n'ont que le divorce civil, déclaré par les autorités des Sovjets. Les registres de l'État civil ont été emportés des Eglises et il est défendu aux prêtres de procéder a des actes, tels que mariages, baptêmes, enterrements, sans que l'acte soit enregistré antérieurement dans un bureau gouvernemental. Cette ordonnance est la source des graves difficultés, car il va sans dire, que la manque de communications et le fonctionnement imparfait des organes du Gouvernement souvent ne permet pas aux fideles de régler dans une même journée les formalités nécessaires.
Un nouveau chapitre enfin de la persécution de l'Église catholique est constitué par la confiscation des objets précieux, destinés aux cérémonies du culte. Ces confiscations, qui – comme le prouve une série de faits – étaient destinées spécialement a discréditer la religion aux yeux des fideles, eurent pour résultat l'arrestation et la traduction en justice d'un nombre considérable de prêtres catholique à commencer par l'Archevêque Cieplak dont le procès doit avoir lieux prochainement. Ce procès, dans lequel paraitra sur le banc des accusés a côté du chef de l'Église catholique en Russie un nombre considérable de prêtres catholique, donnera l'occasion au Gouvernement des Sovjets de discréditer par une campagne haineuse et tendencieuse la religion catholique et ruiner définitivement la cause de celle-ci.
Empfohlene Zitierweise
Anlage vom vor dem 08. Februar 1923, Anlage, in: 'Kritische Online-Edition der Nuntiaturberichte Eugenio Pacellis (1917-1929)', Dokument Nr. 17001, URL: www.pacelli-edition.de/Dokument/17001. Letzter Zugriff am: 15.01.2025.
Online seit 23.07.2014.