Dokument-Nr. 4272
Pacelli, Eugenio an Gasparri, Pietro
[München], 17. Oktober 1917
Schreiber (Textgenese)
PacelliPacelliTorricellaBetreff
Visita al campo dei prigionieri di Puchheim
Giunto al campo suddetto, accompagnato dal Segretario di questa Nunziatura, dal Generale e da S. A. il Principe Oetlingen-Wallerstein, Luogotenente à la suite der Armee, messo a mia disposizione da questo Ministero della guerra, ho trovato i prigionieri riuniti, in un piazzale all'aperto; e fatti a me avvicinare i francesi (ai quali soli per cagionedella lingua mi era possibile
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parlare) ho rivolto loro le seguenti parole:"Mes chers amis. – J'éprouve une profonde émotion et une véritable satisfaction à me trouver en ce moment au milieu de vous, et à pouvoir vous exprimer de vive voix les sentiments de paternelle tendresse et de dévoûment affectueux, dont ne cesse de vous entourer dans toutes vos épreuves Celui que je représente ici, votre père et le mien, le Souverain Pontife.
Vous savez tout ce que le Pape Benoît XV a fait déjà, et tout ce qu'il voudrait faire encore pour soulager le sort des malheureux prisonniers. Lorsque je travaillais auprès de Lui au Vatican, que de fois je fus ému en constatant, au moment où il me donnait Ses ordres, à quel point Notre Très Père poussait Sa bienveillante sollicitude pour les prisonniers. On peut dire qu'Il ne cesse de penser à eux, de réflechir aux moyens possibles d'adoucir les tristesses de leur situation.
Comme je voudrais vous faire sentir profondément, mes amis, cette tendresse du Pape! C'est en Son nom et c'est avec Son
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grand cœur que je vous dis: Courage et confiance! Si, à certains moments, votre vie actuelle vous parait plus lourde, rappelez-vous tout de suite que Quelqu'un porta par amour, par dévoûment pour nous une Croix encore plus pesante et non moins sanglante, et cherchez dans la prière une nouvelle force pour gravir votre Calvaire!Votre Croix, elle est alourdie par la pensée de vos familles, de cette séparation si pénible d'avec tous ceux que vous aimez, par la pensée même que votre propre captivité les fait souffrir. C'est aussi la prière qui vous consolera, parce que la prière vous rapprochera de ceux qui prient pour vous dans le même instant peut-être où vous priez vous-même pour eux.
Oui, c'est au pied de la Croix, c'est sur le Cœur de Notre Seigneur que vous trouverez le plus sûrement un peu de consolation dans vos épreuves, plus de force pour les supporter avec une vaillance digne de chrétiens et des français.
De cette consolation et de cette force le
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foyer visible est, vous le savez, dans le cœur même du Pape. C'est à cette source vivante que je vais puiser la bénédiction qu'en Son nom et de par Sa volonté expresse, je vais faire descendre sur vous, comme le gage de Son amour inépuisable, de Son dévoûment inlassable pour vous qui êtes Ses fils et qui Lui êtes d'autant plus chers que vous êtes plus malheureux."Dopo di che, impartita la benedizione, cominciò subito a distribuire dei pacchetti, i quali si trovavano già disposti ai miei lati su due grandi tavole. Ognuno di essi era involto con della carta portante come
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spettosamente l'anello, ringraziavano commossi, e più di uno mi pregò di esprimere a Sua Santità la
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o ne viene sottratta parte del contenuto.Finita la distribuzione dei pacchi, fui accompagnato dal suddetto Generale e dal Comandante locale a visitare il vasto campo. Vidi due delle baracche di legno, ove su pagliericci, disposti l'uno vicino all'altro sopra due ordini di tavolato, dormono i prigionieri. Poi venni condotto in una delle cucine, ove
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to; il lazzaretto per le varie categorie di malati, diretto da un vecchio ufficiale medico, che mi fece l'impressione di un uomo bonario e di cuore per i suoi infermi; la cosidetta biblioteca; e finalmente il piccolo cimitero, ove riposano i poveri prigionieri defunti durante la loro cattività. 431r
Nel ripartire
Fra giorni visiterò il campo di Ingolstadt, ove si trovano detenuti
Chinato ecc.